Le petit-déjeuner est à la mesure du reste. Nous sommes en
pleine forme pour reprendre le cours de notre Tour.
Après quelques courses au petit Carrefour de Courmayeur, nous
sommes prêts pour découvrir la suite. La première montée promettait d’être
corsée jusqu’au refuge Bertone. Ce fut le cas ! Mais nous avons monté à
l’ombre des grands arbres qui de temps à autre montraient Courmayeur, de plus
en plus loin, de plus en plus petit. Et puis nous avons trouvé de délicieuses
fraises des bois tout le long de cette montée. Ça motive !
Au refuge Bertone, il est midi. Il fait chaud, nous décidons
de continuer encore jusqu’à une table d’orientation. Nous savons où nous
sommes, nous savons où nous allons, tout cela est rassurant.
JJ aide un V.T.Tiste à réparer sa chaîne cassée. Le casse-croûte est fameux. Nous reprenons notre tour par un magnifique chemin en balcon. Les fleurs qui le bordent sont plus jolies les unes que les autres. Je voudrais connaître leur nom, je voudrais toutes les photographier avec mes yeux, les stocker dans ma tête, les conserver dans mes souvenirs pour les utiliser comme remède à la grisaille de l’hiver ou à la fatigue des jours trop courts.
JJ aide un V.T.Tiste à réparer sa chaîne cassée. Le casse-croûte est fameux. Nous reprenons notre tour par un magnifique chemin en balcon. Les fleurs qui le bordent sont plus jolies les unes que les autres. Je voudrais connaître leur nom, je voudrais toutes les photographier avec mes yeux, les stocker dans ma tête, les conserver dans mes souvenirs pour les utiliser comme remède à la grisaille de l’hiver ou à la fatigue des jours trop courts.
J’adore ces chemins en balcons, ils serpentent
tranquillement à flanc de montagne, dessinent un lacet rassurant, offrent une
vue magnifique sur la vallée et se parent le plus souvent d’une flore exquise,ils
offrent des perspectives multiples et nous promènent tantôt à travers les
alpages, tantôt dans les forêts de conifères. Les terriers témoignent d’une vie
nocturne bien animée.
Nous avançons jusqu’à franchir le torrent d’Armina sur une
fort belle passerelle en bois. Mais pour nous, qui dit torrent, dit « trempette »
et « jeux de cartes ». Nous profitons de notre pause car nous savons
que notre refuge n’est plus très loin.
Plus très loin, mais comme tous les refuges, il est perché
et les derniers hectomètres nous semblent longs. Le refuge Bonatti est situé à
2025m d’altitude. Il offre une vue magnifique sur les grandes Jorasses et
l’accueil est à la mesure du panorama. C’est grand, c’est confortable, c’est
propre. On y mange bien et tout porte la marque Bonatti.
Nous partageons le dortoir avec une maman de la région
Lyonnaise et ses deux fils. Nous cheminerons plusieurs fois en leur compagnie.
La météo n’est pas très optimiste, ouf ! Il ne sera pas
nécessaire de mettre le réveil à 5h pour voir le soleil se lever sur les
grandes Jorasses.
Au final, 5h10 pour 4h30
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