mercredi 18 juillet 2012

Étape 3 - Les Chapieux - Refuge Elisabetta

Étape 3 - Les Chapieux - Refuge Elisabetta - 967m de dénivelé


Comme tous les matins, le portable de papa nous réveille à 7h15. Plus de la moitié du dortoir est déjà partie. Il reste un V.T.Tiste italien et nous. Nous n’avons pas encore véritablement pris le rythme.
On enroule les duvets, on range nos affaires dans le sac, on garde à portée de main ce qui nous sera utile bientôt.
Après un petit-déjeuner gargantuesque, on repart sans oublier les bâtons. Déjà, la fatigue de la veille est oubliée. Hier était un jour de mise en jambes. Que nous réserve cette nouvelle journée ?
Constance et Gautier prennent la navette qui leur évite 1h de route. Nous continuons à pied  sur le tour. 

Nous retrouvons les anglaises et après toute une traversée très fleurie mais très longue, nous nous arrêtons pour pique-niquer avant la fin de la montée (panne de carburant).

Avec l’énergie du pique-nique, nous parvenons aisément au col de la Seigne qui marque également la frontière entre la France et l’Italie.

 A partir de là, plus de réseau, plus d’Internet, plus de téléphone… panique… ouf … c’est selon.
La descente se fera dans les névés, c’est beau, c’est blanc, ça glisse, c’est froid mais le soleil tape fort.

Déjà, notre tube de biafine est bien entamé. A 2000m, la peau rougit facilement.
Un petit ruisseau encore mais l’eau est si froide qu’on peut à peine y tremper les pieds.
Au milieu de rien se trouve la Casermetta.

C’est là, dans cette ancienne maison militaire, que nous faisons notre pause, nous remplissons nos gourdes, prenons quelques renseignements, quelques forces, quelques photos et sur une grande maquette la mesure de ce qui nous avons entrepris. C’est un peu dingue.

Dehors, quelques sifflements semblent nous narguer. Ce sont les marmottes qui saluent notre passage.
Le chemin est désormais plat, heureusement car la fatigue de la journée se fait sentir. Le refuge de ce soir se nomme « Elisabetta Soldini ». Sur la carte, il ne devrait plus être très loin mais mon Dieu comme les derniers cent mètres sont longs.
Ah le voilà ! Perché tout là-haut. 
Si nous voulons manger et dormir il nous faut grimper encore un truc incroyable. Mais bon voilà, on y parvient quand même . Ouf ! cette troisième journée a été vraiment difficile: le corps accuse le coup, on a mal un peut partout, on a eu très chaud mais sans trop pouvoir se découvrir.
Là, tout est compliqué : le règlement est à faire en espèces, les douches sont payantes et froides, les dortoirs sont serrés, l’accueil est moyen, le repas n'est pas terrible. Nous faisons la connaissance de canadiens. Nous dormons peu et le lendemain, nous sommes heureux de partir.

Au final, 5h20 pour 5h20 prévu!

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